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Espaces atmosphériques, topologies incertaines, ambiances aquatiques, peaux translucides... Ma pratique artistique a pour objet la notion d’interstice, d’interface, de limite et la manière dont nous nous confrontons à la chair du monde, aux autres, à nous-mêmes. Qu’est-ce qui nous sépare, fait écran, nous protège ou nous relie ?

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A travers divers médiums – textile, dessin, installation, photographie - j’interroge la porosité entre visible et invisible, je tente de gommer la dualité entre matérialité et immatériel . Si certains rituels sont essentiels à mon processus, je suis peu encline à la production de séries. L’architecture de mon travail est plutôt de l’ordre du rhizome. Les grandes thématiques qui le composent se développent sur le temps long, par ajouts successifs plus ou moins denses et réguliers, se rejoignant et fusionnant parfois, parfois gravitant de façon plus satellitaire. Elles s’enracinent dans des questionnements universels - métaphysiques ou sociétaux - et sont nourries de sciences dures autant que de traditions spirituelles, de littérature, de psychanalyse ou d’anthropologie : couleur et métaphysique, peau et lien social, eau et enjeux environnementaux et géopolitiques.
 

Forte de mon expertise des enjeux psychiques et symboliques du médium textile pris comme langage, j’entends bien redonner tout leur sens à des expressions devenues galvaudées telles que tisser des liens, et activer la notion de reliance chère au sociologue Marcel Bolle de Bal.

Je développe en ce sens des projets incluant la participation des publics, des actions impliquant la notion de collecte, et renoue aussi avec l’écriture plastique.

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